LE MATCH : UBUNTU TOUCH VS IOS ET ANDROID

Ubuntu Touch, révélé au public en début d’année, est depuis en plein développement. Il entre en concurrence directe avec des systèmes d’exploitation pour appareils mobiles qui ont maintenant plus de six ans. Saura-t-il tirer son épingle du jeu ? Saura-t-il éviter les pièges qu’ont rencontrés ses aînés ?

Le principal but du portage d’Ubuntu sur tablettes et smartphones n’est pas d’offrir aux actuels utilisateurs d’Ubuntu de nouveaux appareils où ils peuvent installer leur système préféré ; il s’agit plutôt d’attirer des brebis égarées dans l’écosystème Ubuntu. Le fondateur d’Ubuntu, Mark Shuttleworth, laisse entendre qu’avec un nombre grandissant d’utilisateurs d’Ubuntu Touch sur les appareils mobiles, le nombre d’utilisateurs d’Ubuntu sur ordinateurs et téléviseurs ira aussi en augmentant. Le hic, c’est que ces brebis ne gambadent pas librement dans les prés. Chaque berger fait des pieds et des mains pour garder jalousement ses brebis dans son propre pré. Le pâtre va alors devoir proposer une herbe réellement plus verte pour les attirer.

Google et Apple sont en effet déjà bien présents sur le marché avec leur propre système pour appareils mobiles : Android et iOS. Ces deux systèmes sont maintenant bien connus et populaires auprès du grand public, alors que les autres solutions proposées par les concurrents — telles BlackBerry OS et Windows Phone — peinent à séduire. Ubuntu Touch aura alors peu de chance de se tailler une place dans ce marché s’il n’apporte pas de réelle valeur ajoutée. Il sera cantonné aux seuls adeptes d’Ubuntu.

La première chose que va faire la brebis est de comparer les fonctionnalités des iOS et Android face celles d’Ubuntu Touch. Étudions ça !

L’écran de verrouillage

iOS : L’écran de verrouillage d’iOS en est un classique : il se contente de présenter la date et l’heure, ainsi que des notifications. Pour accéder aux fonctionnalités du téléphone, on est obligé de déverrouiller l’écran.

Android : Le système de Google dispose aussi d’un écran de verrouillage, mais plus flexible. En plus des capacités de verrouillage comme pour iOS, on peut aussi ajouter des applications et des petits utilitaires (widgets) directement sur l’écran de verrouillage.

Ubuntu Touch : Dans Ubuntu Touch, il n’y a pas d’écran à débloquer. On peut accéder directement aux fonctionnalités du téléphone par les bords de l’écran de l’appareil.

Vainqueur : sur Ubuntu, toutes les fonctions sont accessibles par les bords de l’écran. Il n’y a donc pas besoin d’écran de verrouillage. On n’a pas de « barrière » entre l’utilisateur et son smartphone ; on a plutôt un écran d’accueil. C’est une bonne idée et un avantage face à la concurrence.

L’écran principal

iOS : L’écran principal est constitué de la liste de toutes les applications.

Android : L’écran principal est très personnalisable. On peut y mettre des widgets et des raccourcis pour des applications. Le nombre d’écrans principaux peut aussi être augmenté, de manière à classer ses raccourcis favoris ou ses widgets selon des catégories.

Ubuntu Touch : L’écran principal est construit à partir des actions fréquemment accomplies par l’utilisateur : il comprend les raccourcis ves les applications les plus souvent utilisées, les contacts les plus fréquemment appelés ou textés, la musique la plus écoutée et les vidéos les plus regardées. En glissant les écrans vers la gauche et la droite, on accède aux menus plus étoffés « Apps », « People », « Music » et « Videos », recensant toutes les informations de l’appareil. Ils rappellent grandement les loupes (lens) déjà implantés dans Unity.

Vainqueur : difficile d’attribuer un vainqueur. Chaque système a sa vision bien différente. Mais à mon humble avis, l’écran principal de iOS est trop limité et celui d’Android demande trop de paramétrage. Ubuntu semble être le bon compromis, malgré la redondance qu’il y a entre les éléments visibles sur l’écran d’accueil et leur apparition aussi dans les diverses loupes, les réseaux locaux.

Démarrer une application

iOS : Sur iOS, l’écran principal est la liste des applications. Ainsi, pour démarrer une application, il suffit d’appuyer sur son icône dans la liste directement visible. On retourne à la liste des applications / l’écran principal en appuyant sur le bouton « Home » depuis n’importe quelle application.

Android : Pour démarrer une application, il suffit là encore d’appuyer sur son icône. Elle peut être démarrée depuis l’écran principal, si un raccourci vers celle-ci a été créé. Sinon, il faut ouvrir le menu des applications, qui est un raccourci dédié accessible depuis l’écran principal.

Ubuntu Touch : Le design est similaire à celui d’Ubuntu pour postes de travail. Les applications favorites s’ajoutent dans le lanceur gauche, qui se révèle par un glisser du bord gauche de l’appareil vers le centre de l’écran. L’ensemble des applications est accessible dans la loupe « Applications ».

Vainqueur : iOS est le système dont les applications sont le plus facile d’accès. N’importe qui saura démarrer une application sur iOS. On retombe toujours sur la liste d’applications, organisée ou pas. Malgré tout, Ubuntu ne se laisse pas faire. En effet, le lanceur d’applications est très, très, très pratique. Peu importe où l’on se trouve dans l’appareil, on peut le révéler pour charger ses applications favorites. C’est une bonne idée, mais encore faut-il savoir comment le révéler.

Sortir d’une application

iOS : Appuyer sur le bouton physique « Home » ferme l’application en cours et retourne l’utilisateur à l’écran principal / la liste des applications.

Android : Pour sortir d’une application sur Android on utilise, soit le bouton « Home », soit le bouton « Retour ».

Ubuntu Touch : Pour fermer une application il faut faire un geste horizontal du bord gauche de l’écran jusqu’au bord droit.

Vainqueur : difficile d’attribuer un vainqueur. Dans un premier temps, on peut penser que la meilleure solution est celle d’iOS, car un bouton physique est plus intuitif. Mais à force d’utilisation, la gestuelle à faire sur Ubuntu Touch est très naturelle et plus rapide à accomplir que l’appui sur un bouton physique.

Changement d’application en cours

iOS : Un double-clic sur le bouton ouvre un bandeau avec l’icône des applications en cours. On n’a plus qu’à choisir une application.

Android : Un bouton sur l’écran est affecté à cette fonction. On appuie dessus, puis un menu s’ouvre avec les fenêtres des applications ouvertes. On choisit ensuite l’application voulue.

Ubuntu Touch : Sur notre ordinateur avec Ubuntu, on peut basculer d’une fenêtre à une autre avec la combinaison de touches ALT+TAB ; on retrouve la fonction similaire dans Ubuntu Touch. En faisant un geste du bord droit vers la gauche, on fait défiler les différentes applications en cours d’utilisation.

Vainqueur : sur Ubuntu, on fait défiler les applications en cours avec le même mouvement pour tourner les pages d’un livre. C’est naturel et utile. Sur iOS et Android j’ai toujours une tonne d’application ouvertes qui tourne en fond pour rien. On n’a pas ce problème avec Ubuntu Touch : on pense à fermer l’application (à l’aide du HUD) quand on ne l’utilise plus. La gestion des applications en cours est bien plus pratique dans Ubuntu Touch.

Le centre de notification

iOS : un centre de notification paramétrable qui affiche des messages, e-mails, des rappels de calendrier, etc. On ne peut interagir avec les notifications.

Android : iOS s’étant inspiré d’Android, on retrouve un centre de notification similaire. Malgré tout, il est plus pertinent grâce aux dispositions des notifications, le système Google Now et il peut avoir des commandes pour des applications, comme des boutons pour le lecteur de musique.

Ubuntu Touch : le centre de notification de Ubuntu Touch n’affiche que les notifications liées aux messages. On retrouve les SMS, e-mails, tweets, etc. Point intéressant, on peut directement répondre à un message dans le centre de notification.

Vainqueur : Android dispose du centre de notification le plus intéressant. Même si Google Now peut faire peur à cause de toutes les données qu’il récupère, on trouve un centre de notification complet. Notons que celui de Ubuntu est aussi intéressant, car on peut directement répondre depuis le centre de notification.

Les points forts

iOS : L’OS est très facile à utiliser. iOS dispose aussi du plus grand magasin d’applications. Enfin, il s’intègre très bien à l’écosystème créé par Apple, avec la tonne de périphériques pouvant être pris en charge.

Android : Les services de Google sont d’excellente facture et ajoutent une indéniable plus value à Android. Les appareils avec Android sont généralement facilement gérables à partir d’autres OS. Enfin, Android se retrouve dans de très nombreux appareils, allant du haut de gamme à l’entrée de gamme.

Ubuntu Touch : L’interface s’adapte au matériel sur lequel il est branché (téléphone et tablette, mais également ordinateur et affichage du tv s’il est raccordé à ceux-ci par une station d’accueil). Canonical prévoit une grande facilité de synchronisation et de gestion à partir d’autres systèmes d’exploitation déjà présents (Windows, Mac OS X, Linux…). Enfin, le code de l’OS est ouvert, facilitant la personnalisation et le portage vers de nombreuses plateformes.

Le verdict

Après avoir lu le comparatif ci-dessus, vous vous attendez sûrement à un verdict. Ubuntu Touch sera-t-il un succès ? Je ne pourrai pas répondre, le milieu de la hight-tech étant beaucoup trop imprévisible. Combien de personnes ont rigolé lors de la présentation de l’iPad ? Combien d’analystes ont annoncé la fin de PlayStation au lancement de la PS3 ? Combien d’employés de Microsoft ont cru au succès commercial de la Surface Pro (troll) ? Beaucoup trop, je ne veux pas en faire partie.

Tout de même, Ubuntu Touch attire ! Pas seulement car il est libre et a une grande communauté, mais aussi parce que le système révèle des défauts chez la concurrence et y réplique différemment. L’écosystème d’Ubuntu devient alors un objectif très intéressant. Canonical, la société derrière Ubuntu, fait de plus en plus polémique dans le milieu du libre. Mais elle a au moins le mérite de proposer un produit libre qui fait sérieusement concurrence à des mastodontes du logiciel propriétaire.

J’ai hâte de pouvoir utilisé quotidiennement Ubuntu Touch. J’espère qu’à long terme, le succès sera là. Car s’il y a plus de monde qui utilise l’écosystème Ubuntu, ce système d’exploitation deviendra encore plus abouti, et le logiciel libre sera davantage démocratisé !

57 RÉFLEXIONS SUR “ LE MATCH : UBUNTU TOUCH VS IOS ET ANDROID ”

  1. Sergio Si depuis l’«écran de verrouillage» on accède aux application. Je ne vois plus très bien l’intérêt d’un écran de verrouillage!Il devrait être là pour éviter, justement, de lancer n’importe quoi quand le téléphone est dans la poche et peut rencontrer des objets, des doigts qui frappent au hasard !Donc un point de moins pour Ubuntu.
    1. Eric Il est impossible de lancer quelque chose alors que le téléphone est dans la poche. Pour lancer une application il faut révélé le lanceur, ce qui est impossible de le faire sans le vouloir. C’est testé et approuvé il aussi sécurisé que les lockscreen des concurrents.
      1. Naska Et pour ce qui est de l’appuie sur les boutons physiques, sans écran de vérouillage qu’est-ce qui nous protege de retrouver son mobile avec le volume à fond par ex ou autre.
        De plus un écran de verrouillage ne sert pas uniquement à limiter les gestes involontaires, si il n’y a pas d’écran de vérrouillage, comment ce passe la protection du mobile contre l’utilisation du smartphone par une personne non autorisé ?
        1. armadon13127 Pour ce qui est des boutons physiques Android même dans sa version 4.2.2 ne protège en rien le changement de volume …
          1. Naska Bien sur que si, j’ai une ROM 4.1.2 officiel et quand mon tèl est vérouillé les bouton de volume son inactif peut importe que l’écran soit allumé ou eteind.
          2. armadon13127 Sur mon Galaxy Nexus en 4.2.2 c’est pas le cas, ça dépend peut-être des constructeurs
    2. ritoty Pas du tout !
      L’écran de verrouillage a deux fonctions :
      1) En effet éviter de faire n’importe quoi dans la poche
      2) En un clin d’oeil avoir l’heure, savoir combien de message on a, etc…Android, IOS et Ubuntu proposent tous cela. La seule différence est que Ubuntu a une façon de lancer les applications qui ne pose pas de soucis dans la poche (parce qu’il faut slider pour révéler les appli) donc il ne se prive pas de laisser cette fonctionnalité, même lorque l’on a l’ecran de verouillage.A la différence de Android et IOS que ne peuvent que lancer les appli que depuis le launcher, et là ça pose problème dans la poche sans verrouillage parce qu’il faut pas slider pour lancer une app (juste appuyer).Donc au final c’est une idée tout simplement géniale cette bar d’appli sur le coté parce qu’elle est valable même lorsque l’écran est verouillé.
      1. Naska Attention à pas affirmer trop de chose sans savoir.
        Pour iOS je ne sais pas mais dans android 4.2 le lockscreen permet de lancer des application en slidant. Il a possibilité de mettre plusieurs bureau, exemple en slidant a droit une page apareil photo, a gauche on a peut mettre une page personnalisé avec d’autre raccourcis. Et la je parle pas des lockscreen alternatif mais de celui par défaut. Quelqu’un qu’un à un nexus pour confirmer.
        1. Alexandre P. En effet, avec l’écran de verrouillage d’Android, il y a ce qui est appelé en anglais « the ring ». C’est un demi-cercle dans la partie inférieure de l’écran, et tout autour du demi-cercle, à des positions définies, on peut ajouter des raccourcis vers des actions (déverrouiller, appeler, ouvrir le navigateur, ouvrir une application…). On glisse le doigt vers l’une des positions pour effectuer l’action désirée.Samsung a aussi ajouté cette fonctionnalité (des raccourcis sur l’écran de verrouillage) sur l’écran de verrouillage de sa plus récente mouture de TouchWiz, sa surcouche propriétaire à Android. Ici, les lanceurs sont en bas de l’écran. On fait glisser l’icône pour effectuer l’action.
    3. regz ça se lance pas aussi facilement que ça, en plus Cenon ubuntu y a pas d écran de verrouillage: c’est un écran d’accueil
  2. Yvance77 Je trouve ce billet très partial voir suspect et Dieu sait que je suis un aficionado Linux. Faire un test comparatif avec un produit pas encore livré au grand public et en pleine phase de développement est assez sidérant.
    1. Sébastien Ubuntu Touch est déjà disponible et les bases du système sont établis. Du coup c’est interessant de pouvoir comparer les choix techniques des différents compétiteurs.
  3. darknoemie Le point sur la fermeture d’application est plus que fumeux. Un geste qui ferme l’application… Et si on a besoin de ce geste dans l’appli, ça se passe comment ??? Même question pour la bascule entre application.
    +1 pour la partie verrouillage aussi. Plus que moyen de pouvoir lancer une appli d’un système verrouillé.
    Le lanceur d’appli, c’est 100% subjectif. De plus, quelque soit l’OS, on passe par la phase d’ouverture de la liste des applis et du clique sur celle que l’on veut ( y a pas de brevet la dessus ?? :) ) difficile de faire plus simple avec une ihm tactile.
    Pour l’écran principal, s’il aime celui du Ubuntu, qu’il test alors celui des Windows ¨Phone. C’est exactement la même chose ! Mais comme c’est windows, il faut dire que ça pu.
    Pour le nombre d’appli, il dit qu’ubuntu est ouvert, mais c’est aussi le cas d’android (qui est ouvert mais pas libre)
    Pour tous les points on a l’impression qu’ubuntu est meilleur que tous le monde dans tous les domaines…Alleluia !Au final, je rejoins les autres commentaire en disant qu’il s’agit d’un article complètement partial, uniquement guidé par une idéologie libriste et aucunement techniques ou ergonomique.
    Je suis pro libre, mais des articles comme cela sont contre productif et détruise l’image du libre.
    1. Sébastien* Pour le geste qui ferme l’application, c’est comme les raccourcis clavier tu fais en sorte de ne pas utiliser le même. De plus Ubuntu Touch est fournit avec un SDK et des guidelines pour développer les applications et en permettant une bonne intégration au système.* On test pas Windows Phone donc du coup y’a pas de comparaison avec ni de remarque « ca pu ».
    2. Eric « Le lanceur d’appli, c’est 100% subjectif. »
      Non, je suis pas le seul à le dire… Il y a même une appli Android qui reprend le même principe.« Pour l’écran principal, s’il aime celui du Ubuntu, qu’il test alors celui des Windows ¨Phone. C’est exactement la même chose ! Mais comme c’est windows, il faut dire que ça pu. »
      Je n’ai jamais dis ça… Si tu peux m’expliquer le « C’est exactement la même chose ! » je tant pris. J’ai eu un htc 8x (revendu), je ne vois aucune similitude.« Pour tous les points on a l’impression qu’ubuntu est meilleur que tous le monde dans tous les domaines…Alleluia ! »
      On va dire que Ubuntu fait les choses autrement et c’est intéressant. Par contre il y aussi des défauts qui sont notés. Pour les points positifs prouve-moi le contraire si tu n’es pas d’accords…« les remarques sur le libre »
      C’est totalement faux (cf le post dessous)….Edit: confondus l’écrans de verrouillage avec l’écran principal.
    3. ritoty+1 pour les application qui auront besoin des gestes.
      A mon avis il seras juste impossible de jouer a fruit ninja sans déclencher la fermeture ou changer d’appli.
      Mais bon le SDK fournira peut être une solution pour les appli qui ont besoin des gestes.Aussi pour le launcher, je pense que c’est pas une bonne idée d’imposer des catégories du genre Video,Musique,Contact,…. Y’a plein de gens qui regardent jamais de video sur leur portable et ils auront leur luncher « pollué » par une page dédiée au video.Il faut mieux avoir son propre bordel avec plein de widget etc… que d’avoir un launcher rangé d’une façon qui ne correspond pas à l’utilisateur?
  4. Alexandre Béville Sortir d’une application
    Android : La diversité des appareils fait que la tâche s’effectue différemment d’un appareil à l’autre. Sur un Nexus, on peut sortir d’une application soit avec le bouton « Retour », soit avec le bouton « Home ».Je ne suis pas du tout d’accord avec cette remarque. Google impose a imposé à tous les constructeur (avant la version Ice Cream Sandwich) d’avoir sur leur device au minimum 3 boutons : un bouton paramètres, un bouton home, et un bouton retour. Une fois la verison ICS sortie, Google a décidé de simplifier le système de bouton : si le constructeur souhaite des boutons physiques, alors il doit respecter les normes imposées (citées plus haut). Sinon Google ajoute sur l’interface une barre de bouton qui contient les 3 boutons obligatoires.Donc qu’importe le constructeur, qu’importe la version, qu’importe le type de device, les boutons retour et home sont constamment présents. La remarque faite sur le bouton retour n’est donc pas valable en fonction du device, mais en fonction de l’application, et de la navigation qui s’est faite à l’intérieur de celle-ci.Le bouton home est celui qui permet à l’utilisateur de revenir sur le page d’accueil.
    1. Eric Ok, je suis plus adepte de l’Android stock. Les Android modifiés que j’ai essayé date en effet d’avant ICS et à chaque fois je comprenais pas.
      Effectivement si ça a changé la remarque est fausse, à modifier. Merci.
      C’est valable aussi sur les HTC et Samsung ? Je sais qu’ils aiment bien ajouter leur surcouche.
      1. Alexandre Béville Encore une fois, la contrainte étant imposée par Google, les boutons sont obligatoires sur tous les terminaux Android, qu’ils soient physiques ou non.Vous trouverez donc toujours un bouton home (soit une maison pour htc et autres, soit le bouton iPhone like chez Samsung).Par contre, là où je vous rejoins, c’est la confusion qu’il peut exister sur le bouton retour.En effet, si vous avez ouvert par exemple Gmail une première fois, vous tomber sur l’écran par défaut, à savoir la liste des mails.Si vous passer l’application en arrière plan (avec le bouton Home), que vous ouvrez Gmail depuis une notification, vous réouvrirez alors Gmail, mais cette fois ci sur le mail en question.Si vous appuyez sur le bouton retour à ce moment là, vous ne reviendrez pas sur la liste de vos mails, mais sur l’écran précédent (l’écran sur lequel vous étiez lorsque vous avez ouvert votre mail depuis la notification)C’est assez perturbant comme comportement, mais le bouton suit finalement une logique « web », à savoir history.go(-1) pour les adeptes du javascript.
  5. Eric Alors, je m’attendais à des remarques sur pourquoi j’ai écris ça, pourquoi j’affirme ça. C’est totalement normal et je suis content de ces retours car j’aime bien ce genre de débat.Par contre je trouve ça très limite de remettre en cause l’article.
    Rappel, on écrit ça sur notre temps libre et on passe pas mal de temps. Le site n’a pas de ligne éditorial stricte (merci seb !). J’ai pensé qu’un comparatif est la meilleur solution pour présenter le système, j’ai donc écris ça avec l’aide d’autres rédacteurs. Le système est serte pas fini mais ça ligne de conduite oui.C’est marrant les remarques sur le librisme. Ceux qui me connaisse sur le forum de Ubuntu-fr, savent que je suis loin d’être un libriste. Je suis plutôt partisan du « si y a mieux ailleurs, j’y vais ». Ubuntu est pour moi intéressant donc j’y suis. J’ai rajouté le coté libre dans l’article pour faire plaisir à notre lectorat, apparemment c’est raté…Pour écrire l’article je me suis basé sur:
    Mon expérience sur: Nexus S (cyanogen), Nexus 4 (Android), Galaxy Nexus (Ubuntu Touch), Nexus 7 (Ubuntu touch), Ipad (iOS 6), htc 8x (Win phone 8).
    Oui je suis un gros fan de tech, ce sont des appareils que j’ai ou que j’ai eu.
    Sans compter les revues (engadget, znet, etc), des podcast, etc.J’ai donc écrit ce comparatif en me basant sur ça et pas sur le faite que Ubuntu est libre…
    En tous cas merci pour les retours, c’est avec plaisir que je vais débattre avec vous maintenant.
    1. Alexandre P. À mon avis, là où nous avons pu faire erreur (et je dis « nous » puisque mon nom apparaît aussi en tant que co-auteur), c’est d’avoir voulu faire un match comparatif. Il y a une différence, je crois, entre présenter les fonctionnalités et l’ergonomie d’Ubuntu Touch face à ce que font les concurrents, et indiquer ses préférences personnelles parmi les diverses solutions sous forme de « Vainqueur ».
      1. Eric Yep, il y a clairement un truc que j’ai (voir « on a ») raté. Le coup du « match », « vainqueur » et « verdict » ne colle pas avec l’article. Le résultat que je donne même s’il est fait avec le plus de recule possible n’est pas forcement partagé. Je n’aurai pas dû faire un article avec un ton aussi sérieux.
        Quand j’y repense l’histoire du « match », « vainqueur », « verdict », m’a servi pour écrire le brouillon. L’article a un peu traîné, je ne l’ai pas modifié, je n’ai pas eu de remarque, il a été publié.
        C’est dommage, mais bon, ça me sévira de le leçon pour la prochaine fois ;).
  6. guillaume À mon avis, le nerf de la guerre se situe bien ailleurs que sur l’ergonomie de l’OS.
    1- l’image : Apple caracole loin devant tous les autres acteurs du monde mobile (nombreux sont les personnes à avoir un téléphone Androïd pour des raisons budgétaires uniquement, et passeraient à l’iPhone s’il était plus accessible).
    2 – la distribution : tous les téléphones bon marché sont livrés avec Androïd. On risque d’attendre pas mal de temps avant de voir des téléphones directement livrés avec Ubuntu mobile. Alors certes, l’utilisateur pourra certainement remplacer son OS. Mais cela demande un minimum de motivation et de compétences, ce qui réduit significativement le nombre de personnes qui le feront effectivement.
    3 – les applications : Un « store » peu fourni est un frein à l’adoption d’un OS. Windows Phone est très bien, mais le peu de téléphones le proposant et le peu d’applications existant pour lui en ce moment sont deux freins à son adoption.
    Je pense qu’on risque d’être dans le même cas de figure avec Ubuntu Mobile, au moins les premiers temps…Quid de Firefox OS ?
    1. Eric C’est exact ! L’ergonomie ne vas pas faire le succès de l’OS. Mais elle le rendra plus connue. Ça joue le rôle « whaou effect ».1) +1, mais il y aussi pas mal de personnes qui sont sur Android car c’est impossible ou moins pratique de faire certaines choses sur Iphone.
      3) Les applications c’est vraiment le truc le plus important. J’en ai pas parlé dans l’article car cela fait partie des choses que je ne sais pas comment sa va se passer. Apparemment pas mal de développeurs sont motivés, mais personnellement j’ai des services que je ne peux difficilement m’en passer (spotify, maps, etc).
      Ouai Windows Phone a vraiment une bonne ergonomie mais j’ai trouvé le truc assez limité, pas pour les applications mais le design général. J’ai pas cette impression sur Ubuntu Touch.PS: désolé pour le retard sur le postage, ton post était signalé comme spam, alors qu’il fait partie des plus intéressant Oo’
  7. eddy « Vainqueur : sur Ubuntu, on fait défiler les applications en cours avec le même mouvement pour tourner les pages d’un livre. C’est naturel et utile. Sur iOS et Android j’ai toujours une tonne d’application ouvertes qui tourne en fond pour rien. On n’a pas ce problème avec Ubuntu Touch : on pense à fermer l’application (à l’aide du HUD) quand on ne l’utilise plus. La gestion des applications en cours est bien plus pratique dans Ubuntu Touch. »Je suis d’accord avec le reste des commentaires c’est pas très objectif comme article !
    Sur le passage de « Changement d’application en cours ».
    Le mouvement de ubuntu, il faut faire le mouvement en partant de en-dehors de l’écran ou non ?
    Si non, est-ce que le défilement horizontal n’est pas problématique.
    Sur iOs cette fonctionnalité existe sur l’ipad (il faut partir d’en dehors de l’écran pour switcher). C’est pour cela qu’il l’on activé que sur ipad où les bords sont plus larges.
    Sinon tu parles d’une tonne d’applications d’ouvertes, je vois pas le rapport avec le thème et je ne vois pas pourquoi le système d’ubuntu est plus simple. Il faut faire une action tout comme sur ios ou android pour les fermer. Et la remarque sur elle tourne pour rien est pas bien placée. Genre sur ubuntu ca tourne pas pour rien.Et d’ailleurs est-ce que l’application tourne réellement ? =)
    Voilà, c’est parti surement d’un bon sentiment et d’une bonne idée mais trop vague et aucun point négatif pour ubuntu ( ca ressemble à un article de mac fan boy). Tellement bien que ce n’est pas encore release.
    1. Eric Je donne mon avis personnel, donc oui l’article n’est pas objectif. C’est un problème ?« Si non, est-ce que le défilement horizontal n’est pas problématique. »J’ai eu en effet quelques problèmes au début, faut faire attention de ne pas partir du bords de l’écran pour les déplacements horizontaux. Il y a une petite habitude à prendre.« Sinon tu parles d’une tonne d’applications d’ouvertes, je vois pas le rapport avec le thème et je ne vois pas pourquoi le système d’ubuntu est plus simple. Il faut faire une action tout comme sur ios ou android pour les fermer. Et la remarque sur elle tourne pour rien est pas bien placée. Genre sur ubuntu ca tourne pas pour rien.Et d’ailleurs est-ce que l’application tourne réellement ? =) »Ça c’est une utilisation personnel, je sais pas si c’est pareil pour d’autres. En gros sur les autres système je jongle jamais entre les applications en cours. Sur Ubuntu touch c’est pas pareil, c’est d’ailleurs le trucs que j’utilise le plus.
      Sur Ubuntu touch laisser une application qu’on utilise plus ce voit car on la verra à chaque fois qu’on « jonglera ». Donc on ferme complètement les applications pas utilisées. Sur iOS et Android je le fais pas, du coup des processus reste en cours.
      Donc en gros à mes yeux c’est une contrainte qu’on a sur Ubuntu qui est finalement pas plus mal. Fermer totalement un processus est quand même meilleur pour la stabilité et la sécurité du système. Nan ?
      1. Alexandre P. Avec Android, une application est en cours de fonctionnement lorsqu’elle est visible au premier plan. Lorsqu’elle passe au second plan ou qu’elle perd le focus, elle est mise en pause et automatiquement tuée après un moment d’inactivité. L’OS se charge par lui-même de se débarrasser des applications qui ne sont plus utilisées.1Ce qui demeure en cours de fonctionnement lorsque l’application n’a pas le focus, ce sont les services. Eux peuvent être énergivores.(Je ne peux pas parler en ce qui concerne l’iPhone/l’iPad, puisque je n’ai jamais utilisé.)Je serais donc intéressé à voir comment Ubuntu Touch gère les applications : serait-ce sur ce même principe? Parce que sinon, à mon avis, non, on n’aura pas tous le réflexe de fermer les applications non utilisées, ce qui aura comme effet de bord une consommation accrue de l’énergie de la pile.1: c’est d’ailleurs pour cela qu’il est recommandé, avec Android, d’éviter les « task killers ». Exécuter un « task killer » revient à exécuter une application supplémentaire, à potentiellement réveiller une application dormante, à consommer davantage de RAM et de temps processeur, et donc consomme de la précieuse énergie de la pile.
  8. obrowny06 Bonjour,
    Je ne crois pas que savoir si Ubuntu est un poil plus ergonomique ou moins ergonomique que ses concurrents soit déterminant dans sa réussite. Bien sur il doit atteindre un niveau minimum de qualité, mais les deux choses importantes pour sa réussite sont la qualité de l’écosystème et savoir si ça sera « cool » de posséder un ubuntu device. Car évidemment la rationnalité n’a que peu de place, c’est la frime qui prévaut ! Surtout dans le domaine des gadgets hightech !
    1. Eric Bah tu vois, pour moi, l’aspect cool dépend de l’interface et des services qu’elle propose. A titre d’exemple Firefox OS ne m’attire pas, surement à cause de son interface qui n’apporte rien de croustillant.
  9. Joel Salut,A la lecture de ton article et comme je n’ai pas encore eu l’occasion d’utiliser « Ubuntu Touch », je ne comprends pas une chose … Est-ce qu’il y a un écran de verrouillage ?Dans le billet, tu le décris plutôt négativement et comme un étape supplémentaire permettant l’accès aux données/applications de l’appareil. Personnellement, je vois plutôt ça comme une couche de « sécurité » empêchant l’accès à mes données en cas de perte ou de vol de la machine.Du coup, dans le cas où il n’y aurait réellement pas d’écran de verrouillage, est-il possible d’en ajouter un et si oui, quel « forme » a-t’il ?Selon ta réponse à cette question, cela pourrait changer le résultat du point #1 de ton billet non ?
    Déverrouillage à la mode Android ou « slidebar » ?@+
    1. Eric Il peut-être eu une confusion, quand je parle d’écran de verrouillage, je parle de l’écran par défaut sur tous les appareils. Pas celui que tu configures pour plus de sécurité.Sur Ubuntu touch tu n’as pas de slide bar.
      Quand tu appuie sur le bouton power, ça affiche un écran (écran d’accueil, celui qu’on voit sur la photo). Sur cette écran tu n’a rien qui est disponible au touché. Pour le moment les possibilités sont:
      – révélé le lanceur, en faisant un geste du bord gauche vers la droite.
      – ouvrir la dernière application en cours, en faisant un geste du bord droit vers la gauche.Je vois pas de problème de sécurité, et en cas de perte je pense pas que c’est une slide bar qui va rendre le système inutilisable ^^.
      Après pour ceux qui veulent vraiment de la sécurité, pour l’instant il n’y a pas la possibilité de bloqué le système avec code ou un schéma de verrouillage. Mais cela va normalement être implanté dans le futur.
      1. Joel Merci pour ta réponse Eric :)En effet, je parlais d’un moyen de verrouiller l’appareil via un code ou un schéma … et je suis bien conscient que le slidebar (par exemple) ne protège en rien le device, sauf si celui-ci fait apparaître un clavier permettant de taper un code :)Si je me prends mon cas, je pourrais presque dire que l’écran d’accueil ne m’intéresse pas, l’affichage d’informations pourrait ne pas être « indispensable » à partir du moment qu’il permet de ne pas autoriser l’accès mon l’appareil sans authentification.Maintenant, je sais que beaucoup de personnes ne pensent pas comme moi et trouvent que taper un « code » à chaque utilisation du téléphone devient contraignant ^^J’ai donc hâte de voir ce qui va être implémenter pour prendre en compte les futurs utilisateurs souhaitant un minimum verrouiller l’accès de leurs appareils.
    2. Alexandre P. Je n’ai pas testé moi-même Ubuntu Touch. Cela dit, effectivement, comme je semble le constater d’après les vidéos que j’ai pu en visionner, Ubuntu Touch ne semble pas disposer d’un mode de verrouillage, sinon un glissement de l’écran d’accueil.Je suis totalement d’accord avec toi que des fonctionnalités de verrouillage sont nécessaires. Certains voient ça comme une contrainte; pourtant, il s’agit généralement d’une obligation en matière de sécurité des appareils d’entreprise. Stockage chiffré; verrouillage automatique de l’appareil après un court temps d’inactivité; déverrouillage obligatoire par NIP, phrase de passe, motif… des choses simples qui rendent un peu plus difficile l’accès à des données personnelles ou confidentielles.Cela dit, Ubuntu Touch est toujours en développement actif. Il est clair que de nombreuses choses restent à développer — la plupart des applications incluses dans cette developer preview sont factices! Cette version n’est pas du tout finale et n’a pas pour but d’être utilisée quotidiennement. Elle montre seulement un bref aperçu de ce qu’aura l’air Ubuntu Touch. Je ne doute pas un seul instant que la sécurité sera prise en compte plus tard, quand des versions davantage utilisables verront le jour. Autrement, Ubuntu Touch sera simplement mort en entreprise.
      1. Joel Je suis totalement d’accord avec Alexandre sur ce coup, si les développeurs qui travaillent sur Ubuntu Touch ne prennent pas en compte cette notion qui me semble plus qu’importante, un grand nombre d’utilisateurs ne s’orienteront pas vers ce projet … et j’en serais malheureusement le premier.Enfin, rien n’est définitif, nous débattons d’une version en cours de développement, attendons de voir ce que donne la release définitive ;)Encore merci à tous pour vos réponses et vos avis en tout cas !
      2. Sébastien Attention vous mélangez deux choses. L’écran de verrouillage de base sur la totalité des OS n’est pas une solution de sécurité. C’est simplement un écran pour éviter les fausses manipulations. Ce qui ici avec la solution retenus par Canonical n’est pas un problème. (par exemple sur iOS c’est une tirette et il n’y a aucune sécurité a ce niveau)La partie sécurité est distincte. Tout comme sur Android ou iOS. On peut (ou pourra) l’activer séparément et elle est déjà présente sur Ubuntu Touch via l’écran d’identification (lightDM).Canonical vise visiblement les entreprises, donc au niveau sécurité je pense qu’il y aura toutes les options.
        1. Naska « C’est simplement un écran pour éviter les fausses manipulations. »Donc on peut dire que c’est bien une sécurité en plus non ?« la partie sécurité est […] présente sur Ubuntu Touch via l’écran d’identification (lightDM). »Donc en gros la partie protection (a l’heure actuel du dev) ce résume à la mise en veille qui va activer l’écran de connexion pour redemander le mots de passe de l’utilisateur ? Pas de schéma par glissement ou de face to unlock ou autre truc du genre pour facilité le dévérouillage sécurisé ?« Canonical vise visiblement les entreprises, donc au niveau sécurité je pense qu’il y aura toutes les options. »Sources ? Parce-que moi ce que j’ai lu (jenesaisplusou) c’est que le marché visé était les pays émergeant comme l’inde et la chine et qu’éventuellement ça POURRAIT intéressé les entreprise dont les serveur tourne sous GNU linux.Bref, je pense que ça sert pas à grand chose de spéculer sur un système qui n’a pas encore de version « final », ou stable si vous préférer et que la comparaison d’un système par rapport à un autre est subjective et dépend de l’usage de « toutachacun »Déjà du temps de la bataille iOS/Android je trouvais pas cela pertinent et visiblement ça ne change pas la donne avec Ubuntu.
          1. Sébastien Sécurité dans le sens, protéger l’accès au téléphone. Ici, sur Ubuntu Phone comme sur Android ou iOS il faut réaliser une action spécifique pour accéder au contenu du tel. Ce qui évite en théorie les fausses manip.Pour le unlock sécurisé pour le moment c’est seulement l’écran de login je pense. Mais après je sais pas si d’autres choses sont prevues.Le marche de départ on ne sait pas encore grand chose, Mais même dans les pays émergents ils ont des entreprises ;-) . C’est mark qui en avait parle (je retrouve plus le message) depuis le début, Ubuntu pour smartphones et au final une distribution Linux de base et ils jouent dessus. Du coup ce qui est dispo sur Ubuntu PC pourra se retrouver pour les smartphones. Par exemple la gestion du parc de machine, ou la mise en place de clients légers.
          2. Alexandre P. Je vois ce que Naska veut dire par son commentaire.L’écran de verrouillage peut effectivement n’être qu’un slide (et c’est le paramètre par défaut au sortir de l’initialisation des OS mobiles suite au premier démarrage d’un nouveau téléphone — normal: l’utilisateur n’a pas encore configuré de NIP). Dans ce cas, en effet, il n’y a aucune protection des données qui téléphone qui est en place, car n’importe qui ayant le téléphone en main peut débloquer le téléphone et accéder au contenu (applications, carnet d’adresses, historique des appels, textos reçus et envoyés, courriels…). La seule utilité de ce genre d’écran de verrouillage non-sécurisé, c’est effectivement d’éviter de lancer inopportunément une application alors que le téléphone est en poche.Cependant, d’ordre général, les écrans de verrouillages sont configurés pour être sécurisés. À savoir: plutôt que d’afficher simplement un slide, pour retourner aux applications une fois que le téléphone a passé en veille, il faut saisir un NIP, une phrase de passe, un motif, une reconnaissance faciale… bref, une méthode qui rend plus difficile à un inconnu l’accès au contenu du téléphone. C’est une fonctionnalité de l’écran de verrouillage, et c’est disponible sur tous les OS mobiles (iOS, Android, Windows Phone, BlackBerryOS…).J’ai hâte de savoir comment ce sera implanté dans Ubuntu Touch, quelles options seront proposées. Comme je l’ai dit plut tôt, Cela dit, Ubuntu Touch est toujours en développement actif, et cette version n’a pour but que montrer un bref aperçu de ce qu’aura l’air Ubuntu Touch. Je ne doute pas un seul instant que la sécurité sera prise en compte plus tard, quand des versions davantage utilisables verront le jour. Autrement, Ubuntu Touch sera d’avance relégué aux oubliettes.
  10. Arnaud J’ai testé Ubuntu Touch, et l’écran d’accueil n’est en effet pas un écran de verrouillage. Cependant il n’est pas encore terminé au niveau de la programmation. En effet, rien n’est dynamique pour le moment. (Il serait censé par exemple afficher le nombre de messages, qui pour l’instant ne fonctionne pas). Pour la sécurité, je ne suis pas sûr que Canonical ait ça dans ses projets pour le moment, en tout cas je n’en ai pas entendu parlé pour le moment…
  11. wilfried00Pour le moment je reste sur android et en aucun cas je prendrais ubuntu car ubuntu c’est canical
    j’attends plutôt firefox OS la on verra bien
  12. Act C’est bien dommage que cet article suscite la polémique. Les points analysés sont présentés simplement et clairement. Il est évident que Ubuntu Touch va intégrer les notifications du calendrier, et bien d’autres d’applications tierces. J’aurai aussi parlé du glissement long pour accéder au « multitask », de l’accès au paramétrage, au HUD et fonctionnalités avancées d’une application. Il en est de même de l’organisation des pages de la Home dont l’importance est d’accéder rapidement à ce qui importe et même de télécharger sans passer par une boutique les applications que l’on souhaite. Ces points sont centraux et seront certainement paramétrables.Quant à la navigation par glissement pour quitter une application, elle se fait de l’extérieur vers l’intérieur exactement comme pour l’ouverture du panneau de notifications Android ou IOS. Cela est différent du défilement vertical dans une application qui s’effectue à l’intérieur de l’écran. Concernant l’absence d’écran de verrouillage, il faut préciser que le lancement d’une fonctionnalité du téléphone ne s’effectue que de l’extérieur de l’écran vers l’intérieur. Si votre poche est capable de le faire toute seule, alors c’est qu’elle peut tout autant manipuler les sliders IOS ou Android. L’utilisation d’un code de sécurité n’a rien à voir avec tout ça et il faudrait être d’une incroyable naïveté pour croire que Ubuntu Touch fera l’impasse sur cette fonctionnalité qui existe partout ailleurs. Déjà sur les tablettes, on le voit très bien avec un « multi-user » similaire à celui d’Ubuntu OS.En lançant Ubuntu Touch et Unity avec son HUD et ses lenses, plus son approche partenariale, Mark Shuttleworth a fait l’un des plus extraordinaires et intelligents paris. Pour ceux qui suivent et savent que le marché ce n’est pas que l’Occident, presque tous fondamentaux sont réunis pour assurer le succès de cette aventure. Evidemment, rien n’est encore gagné surtout quand on connait les capacités financières, technologiques et de lobbying des acteurs dominants.
  13. Stef Je pense que le match se jouera surtout sur la gallerie d’applications disponibles et la capacité à rémunérer convenablement les développeurs et créatifs… Les applications gratuites en HTML 5 ne feront pas tout…
  14. Herbert Article un peu pourri que j’ai seulement lu en diagonale
    Ecran de verouillage : quid de limiter l’acces à une autre personne si pas de pin ou schema de verouillage, surtout si comme moi, on a tous ces mails, appli de banque etc sur son smartphone
    Multitache:Sur android les applis son serialisées, et ne sont pas en RAM quand on switch sur une autre appli
    pas lu le reste, ca m’a deja l’air un peu leger
    1. wilfried00 C’est normal c’est écrit par un site dédié a ubuntu , tu croit quoi qu’il allait dire qu’android est mieux ?
      1. Alexandre P. Attention: les rédacteurs de ce site sont certes passionnés par Ubuntu et par le monde du logiciel libre, mais nous nous réservons le droit d’être en désaccord avec des décisions de Canonical ou des orientations prises par Ubuntu. Après tout, nous sommes aussi des utilisateurs d’Ubuntu, pas des employés de Canonical.
        1. wilfried00 ’ai peut être été vite dans ma conclusion , je n’est pas regarder d’autre article car l’univers canonical pas top et les article a troll encore moins , en tout cas si vous écrivez en toute objectivité. Je vais m’inscrire via les flux RSS.
          1. Alexandre P Il nous fera plaisir de t’avoir comme lecteur et comme critique de nos articles. :-)
  15. swapof bein moi je me remet en question ,en ce moment !!j’étais (ou je suis…ché plus) convaincu que la direction téléphone est une grosse illusion !mais, honnêtement….quand on regarde de plus prêt l’évolution de l’interface avec la 13.04 !?bein….ça roxe et c’est enfin beau !! de plus,pour l’utilisateur lamba ! cela devient accessible .l’avenir parlera ! mais ,ça me titille d’acheter un téléphone ubuntu !!il y avait un gros coup de pied à mettre dans la fourmilière ! pour éviter que les tracteurs la laboure !
    Canonical l’a fait !!rappelez vous ,il y à deux ans !?!
  16. vous me conseillez quoi comme téléphone ? pour un budget de téléphone !?pour jouer avec vous !!
    1. Alexandre P. N’ayant pas encore testé moi-même Ubuntu Touch (mon modèle de téléphone n’est pas encore pris en charge), je t’écris quand même deux rappels importants:
      • Pour le moment, Ubuntu Touch est encore en développement. Il n’y a pas encore de version beta ou de RC, c’est vraiment des pré-alphas où tout n’est pas fonctionnel. À l’heure actuelle, ça s’adresse aux développeurs, afin de contribuer au développement d’Ubuntu Touch directement ou à démarrer un écosystème de logiciels pour cette plateforme mobile ;Cela dit, si ta question est de te préparer pour l’avenir — à savoir: acheter aujourd’hui un smartphone qui pourra faire fonctionner Ubuntu Touch quand il sortira en version finale –, je rappelle aussi que seules les smartphones de la gamme Nexus (Galaxy Nexus, Nexus 4, Nexus 7 et Nexus 10) sont officiellement pris en charge par Canonical et ses outils de déploiement. D’autres modèles sont pris en charge de manière non officielle — c’est-à-dire: des passionnés portent le code d’Ubuntu Touch vers d’autres plateformes mobiles, mais ça demeure un travail non officiel. À voir pour toi si c’est un point qui t’importe, ça peut jouer dans ton choix de modèle.
  17. swapof merci,
    suiis un béta testeur depuis dapper…..je m’adapterais !
    je suis surpris par cette contrainte du nexus !
    en faite ! par principe je choisirais,autre qu’un nexus !
    je traînerai ici !! encore merci.
    1. Alexandre P. Il n’y a rien d’étrange à ce que seuls les modèles de la gamme Nexus soient officiellement pris en charge. Tu en trouveras d’ailleurs la raison dans la page de wiki recensant les modèles officiellement et non officiellement pris en charge par Ubuntu Touch: seuls les Nexus utilisent du code entièrement ouvert pour les drivers.La plupart des autres modèles de téléphones incluent du code fermé/propriétaire en ce qui concerne les drivers. Canonical ne pourrait légalement pas redistribuer une image d’Ubuntu Touch incluant des bouts de drivers propriétaires.
  18. BenitochocoPour avoir tester Ubuntu et Ubuntu touch sur ma Nexus 7 je dois dire que je ne suis pas encore satisfait. Mais c’est un début très prometteur. Un OS complet sur ARM c’est très fort car à ce jeu seul W8 le fait avec l’équipe de MS au cul. Pour le Touch c’est une autre façon de penser l’usage du tactile ceux très proche de la démarche d’Apple. Donc j’ai hâte de voir dans quelques mois si tout ça va payer !